Star Trek
Cette série raconte les aventures vécues, au XXIIIe siècle, par James T. Kirk, capitaine du vaisseau Enterprise NCC-1701 et son équipage. Leur mission quinquennale est d'explorer la galaxie afin d'y découvrir d'autres formes de vie et d'enrichir ainsi les connaissances humaines.
Terminée | Américaine | 60 minutes |
Action, Adventure, Drama, Science-Fiction | NBC, TF1 | 1966 |
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1.00 - La Cage
The Cage
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Diffusion originale : 01 octobre 1988
Diffusion française :
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Réalisat.eur.rice.s :
Scénariste.s :
Guest.s :
The Cage est une très bonne porte d'entrée à l'univers de Star Trek pour un néophyte comme moi, ne connaissant que les films de J.J Abrams et l'univers de la série par les très nombreuses références dispersées par les Simpson et Futurama.
Très bonne porte d'entrée, donc, car il s'agit d'un épisode à part, conçu comme un téléfilm détaché du reste de la série. Nous y croisons tout de même monsieur Spock, mais pas le Capitaine Kirk, remplacé ici par le Capitaine pike (les deux rôles étant sensiblement similaires) et l'écriture est plus proche de la Quatrième Dimension que de Doctor Who, l'épisode prenant plus de temps à développer un concept fort et à en exploiter toutes les possibilités (beaucoup aimé le rebondissement autour de la vitre brisée) au lieu de multiplier les péripéties et les aller-retours.
Visuellement, c'est assez bluffant pour l'époque, que ce soit le vaisseau, la multiplicité des décors proposés ou le design des aliens assez perturbant. NBC avait mis le budget. Les membres de l'équipage sont encore un peu effacés, et je regrette que Numéro Un ne soit pas restée dans la série classique tant elle apporte ici un excellent contrepoint au Capitaine, l'épisode donnant ici la part belle aux figures féminines avec plus ou moins de réussite, mais avec un certain avant-gardisme pour une série de 1965.
La véritable qualité de l'épisode reste son écriture, notamment avec les 2 rebondissements de fin : l'abdication des aliens et la révélation sur Vina, tous deux peignant un portrait assez sombre de la race humaine, un constat nihiliste plutôt contradictoire avec la philosophie qu'essaiera de défendre la série par la suite.
Ayant un peu avancé dans la saison, j'ai pu en outre constater que les scénaristes ont joliment intégré ce pilot dans la mythologie du show d'une manière plutôt ingénieuse.